- Citrus Sinensis -
- Quentin
- il y a 3 jours
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Il y avait ce vent si chaud qui apportait
Jusqu'aux vergers les cris d'une lointaine fête.
A l'ombre de la fleur d'oranger, tête-à-tête,
Nous la vîmes pleurer son nectar en secret.
Il y avait les yeux de ma sœur, me criant
De ne provoquer le bruit qui éhonterait
L'être fragile subtilement en retrait
De peur que son soleil soit à jamais couchant.
Il y eut cette unique larme parfumée
De bonheur quand elle vit la sororité
D'un seul œil reconnaître son intime essence.
Il y eut cette envolée, portée de douceur,
Ces arômes chargés du parfum d'innocence,
Ces rires et l'anoblissement de son cœur.
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