- Consolation nocturne -
- Quentin
- 8 févr.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 févr.

La fenêtre s'assombrit à peine,
Le feu commence à chanter, timide,
Arrive alors l'astre d'argent sur la scène
De cette blanche nuit dans mes yeux humides
Pour les consoler, souvent, je l'imagine
Oh sans excès, non, je ne voudrais l'embêter
Cette mystérieuse voisine
Qui, dans mes songes, vient danser
Ne me demandez ni son nom,
Ni son âge, ni ses tourments,
Si elle sourit d'amour, de passion
Ou si elle rêve de firmament
Ne me demandez pas de la connaitre,
Ni de lui parler, même une fois
Si je l'aime peut-être
Si je m'interroge sur la douceur de sa voix
Tout ce que je peux vous avouer
Comme une discrète et intime confidence
C'est que mes yeux continuent de couler
Quand je naufrage devant sa puissance
Je l'imagine me dire sans mot
Ces phrases bien trop souvent attendues
Pour alléger l'écrasant fardeau
D'une vie sombre et biscornue
La fenêtre s'éclaire à peine,
Le feu s'est entièrement consumé
Repart alors l'astre d'argent de la scène
De cette blanche nuit dans mes yeux réconfortés.
Quentin Style
Comments