- L'oeuvre d'une vie -
- Quentin

- 5 août 2024
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C'était par un soleil inconscient de sa trop grande chaleur.
Même les nuages s'étaient, comme par magie, évaporés.
Le ciel en feu semblait avoir épargné, à sa grande stupeur,
Les deux amants sur la plage isolée.
C'était par la mégarde du peintre étonné
Que le visage de la jeune femme, déjà si fin,
Des couleurs des arbres alentour fut agrémenté
Du savoureux mélange d'ambre et de succin.
C'était par un délicat éclat de rire
Suivant le bris de la glace de la marre,
Que ses cuisses en tombant firent
Au milieu de cette lente pluie blanche du soir.
C'était par l'harmonie de son parfum subtil
Avec ses vêtements légers et colorés
Que Dame Nature, d'une jalousie vile,
S'empressa par faune et flore de la copier.
C'était par une main sur la sienne posée
Que lui revinrent sans crier gare
Les souvenirs de sa bien-aimée
Qui transforma sa vie en œuvre d'art.
Quentin Style



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