- Soleil couchant -

Le jour se lève sur une plaine encore humide

La rosée fait plier les brins d’herbe verte

Je te regarde, tu rougis, encore un peu timide

Cette nuit pourtant tu t’es offerte

Le jour se lève et le soleil déploie ses rayons

Une brume s’étend déjà sur l’horizon

Tu remontes le drap qui découvre ta poitrine

L’odeur de ta peau parvient à mes narines

Déjà midi, la chaleur est torride

Les blés jaunissent, bercés par le vent

Tes yeux brillent, se plissent et se rident

Tu es belle, dieu que c’est émouvant

La journée passe, le vent se lève

Au loin, un orage gronde

Je ressens cette journée comme une trêve

Toi, moi dans la même ronde

La journée s’achève, déjà le soleil couchant

L’horizon s’illumine d’un orange flamboyant

Nos mains se détendent, le souffle se fait court

Je te rejoindrai très vite, je t’aime mon amour.

Jean-Jacques Laduron