- Voyage en haute mer -
- Quentin
- 1 nov. 2024
- 1 min de lecture

Depuis un moment appuyé au bastingage,
J'observe au loin cette haute et inconnue mer
Sur laquelle vois-tu, je pars pour mon voyage.
J'affrète le bâtiment et salue la terre
La remerciant pour son hospitalité.
Désormais je me dois de quitter le mouillage.
J'embarque l'accastillage pour naviguer
Dans cet imposant bâtiment sans équipage.
Levant doucement l'ancre, en tendant les haubans
Et sachant que je n'aurai plus de pied-à-terre,
Je me laisse enfin happer par le doux courant
Et porter par le vent qui de ses nœuds me sert.
Me dirigeant sans boussole, n'ayant de cap,
Je suis en perdition dans cette tempête
Si douce que l'absence de vague me frappe
Sans faire chavirer mon humble goélette.
Même si je m'éloigne bien loin du rivage,
J'observe encore ta présence et je te vois :
Tu te noies en tes pleurs. Mais sais-tu qu'avec l'âge
Tu mettras les voiles et on se rejoindra.
Ma chère en attendant ce jour retiens ces mots :
"Même s'il se perd sur un océan de doutes
Le marin en paix regarde le ciel si haut
Dans lequel il finira, au pire, sa route".
Quentin Style
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