- Bonnes Blagues -
- Anthony
- 22 avr.
- 3 min de lecture
Aaaaah les blagues ! quel beau sujet. Deux mois sans prendre un Tea time car je ne me sentais pas à l’aise avec le sujet féminin ayant un Y dans mes chromosomes et ne comprenant des femmes que bien trop peu, si ce n’est qu’il est difficile de vivre avec elle mais impossible de vivre sans….
Mais ce mois-ci le sujet « bonnes blagues ! ».
Au quotidien, ces mots je les use le plus possible, suivant l’adage de mon grand-père « une journée où tu provoques un sourire est une bonne journée, un rire une excellente journée ! ».
Pourtant, je reste atone devant le clavier car je me demande...
« C’est quoi une bonne blague ? ».

Je cherche et je repense aux bonnes blagues. La première qui me vient et celle d’un soir où à table ma mère demande à mon père : « Oh pour l’anniversaire de ma maman, on lui prendrait bien un appareil électrique ? ». Et mon père qui répond sur un ton plat et froid « on peut lui prendre une chaise… ».
S’en suivi les rires des 3 garçons (dont moi), le sourire de satisfaction de mon papa et le regard hébété de ma maman. Une blague en soi horrible sous-entendant l’électrocution de ma super mamie mais une bonne blague quand même car racontée dans le cadre familial avec un ensemble de personnes au référence commune et où on captait sans soucis la pertinence du second degré sans en juger la violence. Pourtant c’est clair cet humour noir n’est pas LA définition d’une bonne blague.
Je repars dans les méandres de mon cerveau et je tombe sur cet exposé de sciences fait avec mes 2 meilleurs amis à l’université. Lors de notre exposé dans un bâtiment juxtaposé au chambre universitaire, un étudiant rondouillard est passé nu avec juste une serviette autour de la taille et des claquettes en sifflotant gel douche à la main. Un fait il est vrai fort distrayant mais pas si drôle en soi. Et pourtant s’en suivi un fou rire intérieur si intense que les larmes perlaient sans contrôle sur nos visages et que mes abdominaux s’en souviennent encore, rires provoqués par l’impossibilité de rire. Bonne blague car avec des joyeux compagnons et l’incongruité de la situation les rires étaient inévitables. Mais là encore cela ne me semble pas être « une bonne blague ».
Je continue mon voyage intérieur et je repense à cette visite chez une docteure qui devait « évaluer mon profil psychologique ». J’étais nerveux et un peu mal à l’aise face à la démarche et elle s’est mise à me poser des questions que j’estimais complètement farfelu. Pour coller au niveau des questions j’ai répondu des choses farfelus. Elle stoppa son interrogatoire, posa son cahier et me regarda fixement et sérieusement puis dit : « Est-ce qu’à un moment vous avez prévu d’arrêter de faire le singe ? »
Je lui ai répondu instantanément : « Oh GUE non ! »… Blague imprévue, venue de nulle part qui m’a fait mourir de rire mais rire seul…… Quand la blague ne fait rire que vous-même peut-on quand même la qualifier de bonne ???
Bref sans mise en abîme idiote, trouver une définition à une bonne blague me semble être une bonne blague en soi!
Et si vous vous attendiez à trouver à la fin de ce texte une définition ou des outils pour vous permettre de faire une bonne blague à coup sûr et bien sachez que ce texte n’est qu’une vaste blague. L’humour, le rire ne sont pas des actions à mener ils sont la résultante d’un état, ils viennent naturellement quand on s’entoure des bonnes personnes et quand on se fiche du regard des autres car à l’intérieur de nous ne réside qu’une chose : le plaisir de rendre heureux.
Yothann Nialetsac
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