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- Doux génies -

  • Photo du rédacteur: Alizé
    Alizé
  • 31 août 2024
  • 2 min de lecture

Le Loch s’étend devant moi. La journée est déjà bien avancée. Les pieds bien ancrés sur cette plage de galets usés, j’en viens à penser. Bon sang, il est passé où notre rapport au temps ? à la liberté ?

 

La lumière baisse et les ombres s’étirent. Comme un bateau pris dans la tempête sur l’océan, je chavire. Je réalise qu’à force de courir tout le temps, on en vient à ne plus apprécier les gens.

 

Je veux de l’espace mental. Je veux de la sérénité. Parce qu’à tout vouloir faire, on fait tout mal. On n’arrive plus à apprécier.

 

Les réseaux étouffent, mais sont nécessaires.

La vie de famille épuise, mais il y a tant à faire.

Le travail n’a pas de sens, et souvent tourne à l’enfer.

Les projets s’accumulent et les avortés laissent un gout amer.

 

Et pourtant, à chaque détour, on y croise des gens. Des vraiment chouettes et puis des moins marrants. Et parce qu’on se pressent tout le temps, on ne se pose pas pour en profiter pleinement.

 

Tel des génies sortis de leurs amphores. Si on se laisse la possibilité de les accueillirent, on pourrait être surpris et même se dire... Que finalement on voudrait les croiser encore.

 

C’est là que face à l’étendue. Calme et bercée par le roulis de l’eau. Après une belle journée de rando. Je me fais une promesse pleine de sagesse.

 

Respire, écoute, accepte et prends le temps!

 

Je vous souhaite à tous de reconnaitre les génies qui vous entourent.

Car sans eux, la vie serait morne et dénuée d’amour.

 

A tous les miens, sachez que je vous aime !

Merci d’être là !


Alizé Beaufays

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